L’interview vérité de jean-Yves Legate
Jean-Yves Legate, cavalier de saut d’obstacles installé en Bourgogne, a participé en 2013 au Grand Prix Classic. Quelques jours avant l’édition 2014 du concours, il a répondu à une interview verité. Grand Prix Classic : Si vous étiez un autre cavalier lequel voudriez-vous être ?
Jean-Yves Legate : J’aimerais être Thimothée Anciaume. J’admire réellement la propreté de son équitation.
G.P.C. : Quel cheval rêveriez-vous de monter ?
J-Y. L. : Si j’avais la possibilité, je souhaiterais évoluer avec la jument alezane de la Portugaise Luciana Diniz, Fit For Fun 13. Elle semble légère à monter et pleine d’énergie. Tout parait facile avec cette fille de For Pleasure qui est très moderne. Avec elle, la cavalière fait preuve d’une belle équitation tout en finesse, comme j’apprécie.
G.P.C. : Y-a-t-il un cheval qui vous a marqué ?
J-Y. L. : Oui, Jappeloup, le champion de Pierre Durand. Il a vraiment marqué mon enfance.
G.P.C. : Quel est le terrain de concours qui vous donne le plus envie ?
J-Y. L. : Le mythique terrain d’Aix la Chapelle !
G.P.C. : Quelle est, dans votre carrière, la victoire qui vous a le plus marqué ?
J-Y. L. : Ma première victoire en Grand Prix 1,35m, à Dijon, reste gravée dans ma mémoire. Ce jour-là je montais ma jument Dora du Cret et puis c’était dans ma ville !
G.P.C. : Quelles sont les raisons qui ont fait de vous un passionné de saut d’obstacles ?
J-Y. L. : Cette sensation de vol au planer m’a rendu accro au saut d’obstacles !
G.P.C. : Quel est votre défaut de cavalier que vous souhaiteriez améliorer ?
J-Y. L. : Je suis parfois trop perfectionniste je pense…
G.P.C. : Si vous n’aviez pas fait d’équitation, quel sport vous aurait attiré ?
J-Y. L. : Je me serais très certainement tourné vers la course automobile. J’adore ça.
G.P.C. : Si vous remportiez la finale de la Coupe du monde, et donc la dotation qui va avec, que feriez vous de cet argent ?
J-Y. L. : Si je gagnais cette compétition alors cela signifierait que je dispose déjà d’un cheval d’exception donc je n’aurai pas besoin de m’en acheter un ! Je m’achèterais donc une belle voiture.
G.P.C. : Quel est votre rêve d’enfant ?
J-Y. L. : Petit, je rêvais de devenir pilote automobile.
G.P.C. : Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de l’édition 2013 du Grand Prix Classic ?
J-Y. L. : Ma seconde place dans le derby m’a marqué. De plus, je montais Gazelle vd Donkhoeve et, depuis, cette jument a rejoint le soleil de Los Angeles, aux États-Unis.